Atelier de Mario Pupini. École Bolonaise fin XVIe siècle. Peinture à l'huile sur panneau de peuplier. Mesures cm h. 85x83. Le Christ présente l'étendard de la résurrection à Marie. Derrière lui, les futurs ressuscités, dont Jean-Baptiste au premier plan. En haut à gauche, les trois Maries découvrent le sépulcre vide, au centre la rencontre du Christ avec Marie et à droite le chœur des anges chante le Regina Coeli, tandis que sur eux résonne l'air du chant avec les premiers mots : Regina caeli, laetare, alleluia. Quia quem meruisti portare, alleluia. (Reine du ciel, réjouis-toi, alléluia : le Christ que tu as mérité de porter, alléluia). Dans l'inscription, au lieu du latin coeli, est écrit celi, comme l'écrivait d'ailleurs le franciscain James Ryman dans ses odes à la fin du 15ème siècle. Le Regina Coeli est d'auteur inconnu du Xe siècle. Dès 1742, il est également chanté ou récité, toujours pendant le temps pascal, en remplacement de l'Angelus « à l'aube, à midi et au coucher du soleil ». Inspecté à la lampe de Wood, voir photos ci-jointes, il présente quelques interventions de restauration. BIOGRAPHIE L'activité de Biagio Pupini, également connu sous le nom de Biagio delle Lame, représentant du maniérisme de la région bolonaise, est documentée de 1511 à 1575. Il s'est très probablement formé dans l'atelier de Francesco Francia et a plus tard collaboré avec Bartolomeo Ramenghi, dit Il Bagnacavallo, aux fresques de l'église de San Pietro in Vincoli, à Faenza, église qui a ensuite été détruite. En 1519, il a été chargé de réaliser des cartons pour les vitraux de la Chapelle de la Paix, dans la basilique de San Petronio, à Bologne, pour laquelle il a peint un retable avec la Vierge à l'Enfant et des saints (1524), aujourd'hui dans une collection privée. Ses très douces Madones sont inspirées de l'art de Parmigianino. Dans l'Oratoire de Sainte-Cécile, à Bologne, la peinture Cécile et Valérien couronnés par un ange et Cécile discute avec le préfet Almachio sont attribués à une étroite collaboration entre le Bagnacavallo et Biagio Pupini. Au Collège d'Espagne à Bologne, Pupini a réalisé une fresque représentant une Sainte Famille avec Sainte Élisabeth, Saint Jean et Égidio Albornoz, une composition inspirée de Raphaël. En 1525, avec Girolamo da Carpi, il a décoré la sacristie de l'église de San Michele in Bosco, avec les figures des Évangélistes et avec des épisodes de l'Ancien Testament, dans un style inspiré de Polidoro da Caravaggio. En 1536, il a collaboré aux décorations de la Villa d'Este à Belriguardo - dite la Delizia di Belriguardo - avec d'autres artistes, dont Benvenuto Tisi da Garofalo, Battista Dossi, Camillo Filippi et Girolamo da Carpi. À Bologne, il a travaillé pour l'église de San Giuliano, pour la Basilique de San Giacomo Maggiore (où la peinture Sainte Ursule avec ses compagnes, vers 1551, déjà attribuée à Biagio Pupini, a ensuite été assignée à Giacomo Raibolini, fils de Francesco dit Il Francia) et pour l'église de Santa Maria Labarum Coeli. Dans la collection de dessins de Giorgio Vasari, il y avait deux dessins de Bagio Pupini : la Cène et la Sainte Famille avec des anges et des saints, aujourd'hui conservés au Louvre, où se trouvent également d'autres dessins de Pupini, dont Roger délivre Angélique et Angélique porte à sa bouche l'anneau magique [1]. Sa peinture Vierge à l'Enfant et Saint Jean est à la Galerie Palatine (Palais Pitti), Florence. D'autres de ses dessins sont au Metropolitan Museum. En 1535, Biagio Pupini a été élu conseiller de la ville de Bologne et en 1546 massaro de la Compagnie des Quatre Arts. En 1575, il est inscrit à la Compagnie des Bombasari et des Peintres, date après laquelle cessent les informations le concernant. L'activité de Biagio Pupini, également connu sous le nom de Biagio delle Lame, représentant du maniérisme de la région bolonaise, est documentée de 1511 à 1575. Il s'est très probablement formé dans l'atelier de Francesco Francia et a plus tard collaboré avec Bartolomeo Ramenghi, dit Il Bagnacavallo, aux fresques de l'église de San Pietro in Vincoli, à Faenza, église qui a ensuite été détruite. En 1519, il a été chargé de réaliser des cartons pour les vitraux de la Chapelle de la Paix, dans la basilique de San Petronio, à Bologne, pour laquelle il a peint un retable avec la Vierge à l'Enfant et des saints (1524), aujourd'hui dans une collection privée. Ses très douces Madones sont inspirées de l'art de Parmigianino. Dans l'Oratoire de Sainte-Cécile, à Bologne, la peinture Cécile et Valérien couronnés par un ange et Cécile discute avec le préfet Almachio sont attribués à une étroite collaboration entre le Bagnacavallo et Biagio Pupini. Au Collège d'Espagne à Bologne, Pupini a réalisé une fresque représentant une Sainte Famille avec Sainte Élisabeth, Saint Jean et Égidio Albornoz, une composition inspirée de Raphaël. En 1525, avec Girolamo da Carpi, il a décoré la sacristie de l'église de San Michele in Bosco, avec les figures des Évangélistes et avec des épisodes de l'Ancien Testament, dans un style inspiré de Polidoro da Caravaggio. En 1536, il a collaboré aux décorations de la Villa d'Este à Belriguardo - dite la Delizia di Belriguardo - avec d'autres artistes, dont Benvenuto Tisi da Garofalo, Battista Dossi, Camillo Filippi et Girolamo da Carpi. À Bologne, il a travaillé pour l'église de San Giuliano, pour la Basilique de San Giacomo Maggiore (où la peinture Sainte Ursule avec ses compagnes, vers 1551, déjà attribuée à Biagio Pupini, a ensuite été assignée à Giacomo Raibolini, fils de Francesco dit Il Francia) et pour l'église de Santa Maria Labarum Coeli. Dans la collection de dessins de Giorgio Vasari, il y avait deux dessins de Bagio Pupini : la Cène et la Sainte Famille avec des anges et des saints, aujourd'hui conservés au Louvre, où se trouvent également d'autres dessins de Pupini, dont Roger délivre Angélique et Angélique porte à sa bouche l'anneau magique [1]. Sa peinture Vierge à l'Enfant et Saint Jean est à la Galerie Palatine (Palais Pitti), Florence. D'autres de ses dessins sont au Metropolitan Museum. En 1535, Biagio Pupini a été élu conseiller de la ville de Bologne et en 1546 massaro de la Compagnie des Quatre Arts. En 1575, il est inscrit à la Compagnie des Bombasari et des Peintres, date après laquelle cessent les informations le concernant.